Violences faites aux femmes : ce qu'il faut savoir

08/01/2025

Chaque année, on recense en France un féminicide tous les trois jours. C'est pourquoi toutes les personnes sont concernées par les violences faites aux femmes. Pour parler, se faire aider ou accompagner des victimes, des dispositifs d'aide et d'écoute existent, et doivent absolument être utilisés. 

Afin de lutter contre les violences faites aux femmes, il est indispensable de connaître les moyens mis en place, que l'on soit victime, mais aussi témoin de ce type de violence. Pour rappel, il existe un numéro d'écoute, le 3919, gratuit et anonyme, qui permet d'avoir une écoute, mais surtout des informations et une orientation adaptée, en fonction des demandes, vers des dispositifs locaux d'accompagnement et de prise en charge. 

Également, une plateforme numérique de signalement de violences et d'accompagnement des victimes(*) permet d'échanger avec des gendarmes ou policiers spécialement formés et pouvant déclencher des interventions. Ce tchat est aussi gratuit et accessible 24h/24 et 7j/7. 

Pour toutes personnes témoins de violences, il est important d'adopter la bonne attitude et les bons mots sur les faits, sans la juger, condamner la violence subie si la victime la minimise, être attentif à ses besoins... En cas de danger immédiat, il est bien sûr indispensable d'appeler le 17 (gendarmerie/police). 

Pour rappel, 271 263 victimes de violences au sein du couple ont été enregistrées dans les services de gendarmerie ou de police en 2023, dont 85 % étaient des femmes. En 2022, 118 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire, soit 1 féminicide tous les 3 jours. 

Différents dispositifs d'aide sont prévus par les autorités judiciaires comme les ordonnances de protection, les bracelets anti-rapprochement, ou encore le téléphone grave-danger. 

La victime peut trouver des lieux d'écoute avec les "maisons des femmes" ou bien dans les Centres d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF). À Riom, des permanences du CIDFF se tiennent au centre médico-social. Il en existe aussi à Mauriac, Saint-Flour, ou encore à Murat. Les femmes peuvent aussi prendre contact avec la déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité, Nadège Cornelles, à nadege.cornelles@cantal.gouv.fr

(*) www.arretonslesviolences.gouv.fr